Vous êtes confronté au défi de modéliser efficacement les processus dans votre entreprise ?
Vous réalisez que malgré l’importance de cette démarche, elle est souvent semée d’embûches et peut mener à des décisions inefficaces, voire contre-productives.
Parfait ! Vous êtes au bon endroit, Pickaform fait le point sur ce sujet.
Cet article va décrypter pour vous les erreurs les plus courantes en modélisation des processus et vous fournira des stratégies éprouvées pour les éviter.
Voici ce que vous découvrirez :
- Les erreurs typiques qui sabotent les initiatives de modélisation des processus.
- Des solutions pratiques pour chaque erreur identifiée.
- Des exemples concrets pour illustrer comment appliquer ces solutions dans votre contexte professionnel.
À la fin de cet article, non seulement, vous serez capable d’identifier et de contourner les pièges de la modélisation des processus et vous posséderez aussi les outils pour améliorer significativement l’efficacité opérationnelle de votre entreprise.
Maintenant, commençons par une définition!
1) Qu’est-ce qu’un processus métier ?
Un processus métier se définit comme une suite organisée d’activités cohérentes qui utilisent diverses ressources pour transformer des entrées en sorties de valeur.
Ce mécanisme opérationnel vise principalement à maximiser la valeur créée pour répondre aux attentes spécifiques des clients.
a) L’objectif des processus métiers.
L’objectif principal des processus métiers est d’augmenter la productivité et d’améliorer l’efficacité opérationnelle pour assurer une satisfaction accrue des clients.
En mettant l’accent sur la fluidification des workflows et l’automatisation des tâches répétitives, les entreprises peuvent profiter pleinement de la transformation numérique pour optimiser leur chaîne de valeur.
b) Exemple concret de processus métier pour la gestion des commandes clients en 6 étapes.
1) La réception de la commande.
Le processus débute lorsque le client passe une commande.
Cela peut être fait par téléphone, en ligne, ou en personne.
Les détails de la commande sont enregistrés dans un système de gestion des commandes.
2) La validation de la commande.
La commande est ensuite vérifiée pour s’assurer que les produits demandés sont disponibles en stock et que les informations du client sont correctes et complètes.
Cette étape peut nécessiter une interaction avec d’autres systèmes, comme le système de gestion de stock ou le CRM (Customer Relationship Management).
3) La préparation et l’emballage de la commande.
Une fois la commande validée, les produits sont prélevés du stock, emballés, et préparés pour l’expédition.
Cette étape implique souvent des employés du magasin ou de l’entrepôt et peut être assistée par des systèmes automatisés de gestion d’entrepôt.
4) L’expédition de la commande.
Les produits emballés sont ensuite expédiés à l’adresse fournie par le client.
Le système de gestion des commandes est mis à jour avec les informations de suivi de l’expédition, permettant au client de suivre sa commande.
5) La facturation.
Parallèlement ou après l’expédition, la facturation est effectuée.
Le client reçoit une facture pour les produits achetés.
Ce processus peut intégrer un système de gestion financière pour le traitement des paiements.
6) Service après-vente.
Une fois la commande livrée, le service client reste disponible pour répondre à toute question ou préoccupation relative à la commande.
Cela peut inclure la gestion des retours, des remboursements, ou des échanges en cas de problème avec les produits reçus.
2) Différence entre cartographie et modélisation des processus.
a) La cartographie des processus métiers.
La cartographie des processus est une technique qui sert à examiner les activités au sein d’une organisation.
Elle localise les processus clé et identifie leurs interactions, tout en ciblant l’amélioration des flux de matières et d’informations.
Cette méthode permet de visualiser le fonctionnement interne et de simplifier les processus.
b) La modélisation des processus métiers.
Au-delà de la simple représentation, la modélisation des processus enrichit la cartographie en ajoutant une dimension analytique profonde.
Elle documente les activités, évalue leur performance et gère les risques associés.
En fait, la modélisation des processus métiers joue un rôle pivot dans l’optimisation des systèmes d’information.
Grâce à elle, il est possible d’automatiser les processus métiers afin de rendre l’organisation plus agile et mieux adaptée aux changements rapides du marché.
3) Les six erreurs classiques.
1) Le manque de méthodologie précise.
Avant de débuter la modélisation des processus métier, vous devez définir une méthodologie claire.
L’absence d’une approche structurée peut entraîner des inconsistances et compromettre l’efficacité de la modélisation.
Ainsi, imaginons une entreprise qui souhaite améliorer son processus de gestion des commandes clients, mais commence sans établir de méthodologie claire pour la modélisation de ce processus.
En l’absence d’une méthodologie structurée, les équipes peuvent recueillir des informations incohérentes ou incomplètes, adopter des techniques de modélisation inadaptées, ou manquer des étapes comme l’analyse des besoins des clients ou la documentation des flux existants.
De ce fait, cette approche désordonnée pourrait aboutir à un modèle de processus qui ne reflète pas la réalité.
De plus, cette situation peut conduire à des décisions basées sur des données erronées et finalement à des efforts de réforme qui échoueraient.
2) Des objectifs non définis.
Des objectifs flous peuvent mener à une modélisation qui ne répond pas aux besoins réels de l’entreprise.
Il est donc très important de définir des objectifs précis et alignés avec la stratégie de l’entreprise pour guider efficacement les efforts de modélisation.
Par exemple, si vous lancez un projet de modélisation pour réduire les coûts opérationnels sans définir d’objectifs spécifiques.
Sans un objectif clair, comme réduire le temps de traitement des commandes de 30%, les efforts de modélisation peuvent se disperser, s’attaquant à des aspects moins importants du processus qui n’impactent pas significativement les coûts.
Et donc, cela peut conduire à un manque d’améliorations tangibles malgré les ressources investies, car le projet n’était pas aligné sur un but précis et mesurable.
3) Une préparation inadéquate des questions.
Une mauvaise préparation des questions essentielles à poser durant la phase de modélisation peut limiter la profondeur et la pertinence des informations recueillies.
Formuler des questions ciblées et pertinentes est indispensable pour capturer l’essence des processus à modéliser.
4) Une description incomplète des activités.
Prenez le temps de fournir une description détaillée des activités et des processus concernés.
Une documentation insuffisante peut mener à des modèles de processus qui ne capturent pas la complexité ou la nuance des opérations réelles.
Et oui !
Imaginez une équipe chargée de la modélisation du processus de service clientèle d’une entreprise, qui ne prépare que des questions générales comme « Quelles sont les étapes du processus ?« .
Et qu’en plus, cette équipe n’approfondit pas son questionnement avec des questions plus spécifiques comme « Quels sont les délais typiques entre chaque étape et les facteurs de délai ? » ou « Quelles sont les principales plaintes des clients lors de chaque étape ?« .
Cette préparation superficielle des questions pourrait entraîner une modélisation qui ne saisit pas les détails critiques nécessaires pour optimiser véritablement le processus et améliorer l’expérience client.
5) Une participation limitée des contributeurs.
Le manque de mobilisation des contributeurs clé, tels que les opérationnels et les parties prenantes métier, peut réduire la précision et l’utilité des modèles de processus.
Une collaboration étroite est nécessaire pour assurer que la modélisation reflète fidèlement les réalités opérationnelles.
Maintenant, considérons une entreprise qui entreprend la modélisation de son processus d’approvisionnement sans impliquer de manière significative les gestionnaires de stock et les acheteurs.
Si ces acteurs clé ne participent pas activement, le modèle final pourrait omettre des détails capitaux comme les défis spécifiques des délais de livraison ou les critères de sélection des fournisseurs.
Vous comprenez aisément que cette décision qui réduit la pertinence et l’efficacité du processus modélisé pour résoudre les problèmes réels de la chaîne d’approvisionnement.
6) Un système de vérification défaillant.
Enfin, une vérification inadéquate de la modélisation peut conduire à des erreurs non détectées et à des modèles de processus qui ne sont pas opérationnels.
Assurer une phase de vérification rigoureuse est une des clés pour valider l’exactitude et la fonctionnalité des modèles développés.
Pour bien comprendre, imaginez une entreprise qui modélise le processus de facturation sans mettre en place un système de vérification robuste pour tester le modèle dans différentes conditions, comme les variations de volume de facturation ou les erreurs de saisie des données.
Si le modèle n’est pas rigoureusement testé et vérifié, il pourrait échouer lors d’une mise en œuvre à grande échelle, entraînant des erreurs de facturation et des mécontentements clients, faute d’avoir identifié et corrigé ces problèmes potentiels en phase de vérification.
4) Six astuces pour éviter les erreurs.
1. Adopter une méthodologie structurée.
a) Définition d’une Méthodologie Structurée
L’adoption d’une méthodologie structurée en modélisation des processus métiers vous garantit la cohérence et l’efficacité à travers le projet.
Ce cadre méthodologique sert de guide pour toutes les étapes du projet, depuis la collecte des données jusqu’à la mise en œuvre des processus modélisés.
b) Quels sont les avantages de la méthodologie structurée ?
- Uniformité et clarté : une méthodologie bien définie aide à maintenir un standard uniforme dans l’approche de modélisation, rendant les résultats prévisibles et faciles à comprendre pour toutes les parties prenantes.
- Efficacité améliorée : avec des étapes clairement définies, les efforts de modélisation sont plus ciblés et moins susceptibles de se perdre en chemin, ce qui réduit le temps et les ressources dépensés.
- Réduction des risques : les erreurs et les omissions sont minimisées lorsque chaque phase du processus est rigoureusement planifiée et exécutée conformément à un plan prédéterminé.
c) Exemple pratique.
Prenons l’exemple d’une entreprise de fabrication qui décide de revoir son processus de production.
En appliquant une méthodologie structurée, l’équipe projet procède comme suit :
- 1️⃣ L’analyse initiale : réunions avec les chefs de département pour comprendre les défis actuels.
- 2️⃣ La collecte de données : utilisation de formulaires standardisés pour collecter des informations précises sur chaque étape du processus de production.
- 3️⃣ La modélisation : création de diagrammes de processus qui reflètent les opérations actuelles et identifient les goulets d’étranglement.
- 3️⃣ La validation : révision des processus modélisés avec les parties prenantes pour assurer l’exactitude et la pertinence.
- 5️⃣ L’implémentation : déploiement graduel des nouveaux processus avec des sessions de formation pour les opérateurs.
Comme vous le constatez, l’adoption d’une méthodologie structurée en modélisation des processus n’est pas simplement une bonne pratique ; elle est indispensable pour maximiser l’efficacité, la qualité et la pertinence des processus métiers dans l’entreprise.
2. Définir des objectifs clairs.
a) Définition des objectifs clairs.
La définition d’objectifs clairs et bien articulés est une étape majeure dans la modélisation des processus métiers.
Cette pratique garantit que toutes les actions entreprises sont en alignement parfait avec les buts stratégiques de l’entreprise et permet ainsi d’atteindre des résultats mesurables et significatifs.
b) Les avantages de la définition des objectifs.
- 1️⃣ Un alignement stratégique : il assure que les processus modélisés contribuent directement aux objectifs de l’organisation.
- 1️⃣ Le guidage des actions : il oriente toutes les phases du projet de modélisation, depuis la planification jusqu’à l’exécution, en passant par l’évaluation des résultats.
- 3️⃣ La mesure des performances : elle facilite l’évaluation de l’efficacité des processus modélisés en offrant des critères clairs contre lesquels mesurer le succès.
c) Un exemple pratique.
Prenons l’exemple d’une entreprise de logistique qui cherche à réduire ses délais de livraison.
Les objectifs pourraient être définis de la manière suivante :
- 1️⃣ L’objectif principal : réduire les délais de livraison de 20 % dans l’année à venir.
- 2️⃣ Les sous-objectifs :
- Optimiser les itinéraires de livraison.
- Améliorer la coordination entre les entrepôts et les transporteurs.
- Digitaliser le suivi des colis pour minimiser les erreurs de routage.
e) La mise en application.
- 1️⃣ La planification : elle définit des étapes claires pour chaque sous-objectif, avec des échéances et des responsabilités attribuées.
- 2️⃣ L’exécution : mettre en œuvre les changements, en commençant par les ajustements d’itinéraires, suivis par des améliorations logistiques et de la mise en place de nouveaux systèmes informatiques.
- 3️⃣ Le suivi et l’évaluation : utiliser des indicateurs de performance clé (KPIs) pour surveiller les améliorations en temps réel et ajuster les stratégies si nécessaire.
3. Préparer des questions ciblées.
Cette partie du processus exige une préparation minutieuse des questions.
Poser des questions ciblées et réfléchies permet de sonder en profondeur les processus existants et de déceler les opportunités d’amélioration.
Cela contribue directement à la qualité et à la pertinence du modèle final.
a) Voici une stratégie pour élaborer des questions efficaces.
- Comprendre l’objectif du projet :
- Déterminer ce que l’on souhaite améliorer ou résoudre à travers la modélisation.
- Aligner les questions avec les objectifs stratégiques de l’organisation.
- L’engagement des parties prenantes :
- Identifier qui sont les experts du processus et inclure leurs perspectives dès le début.
- Organiser des ateliers avec ces parties prenantes pour générer des insights qualitatifs.
- Une segmentation par thème :
- Classer les questions en différentes catégories (efficacité, coûts, satisfaction client, etc.).
- Assurer une couverture complète de tous les aspects du processus.
b) Voici quelques exemples de questions ciblées.
- 1️⃣ Pour un processus de vente :
- Quel est le temps moyen pour clôturer une vente après le premier contact client ?
- Quels sont les obstacles fréquemment rencontrés par l’équipe de vente ?
- Comment les leads sont-ils actuellement générés et suivis ?
- 2️⃣ Pour un processus de production :
- Quels sont les taux de défaillance des équipements clé et leurs impacts sur la production ?
- Comment les matières premières sont-elles stockées et gérées ?
- Y a-t-il des étapes du processus où les goulots d’étranglement sont fréquents ?
c) Mise en pratique avec l’utilisation des réponses.
- 1️⃣ Analyse des Réponses :
- Utiliser des logiciels de gestion de processus pour analyser les réponses et détecter les tendances.
- Organiser des sessions de révision pour discuter des réponses avec les équipes opérationnelles et les décideurs.
- 2️⃣ Intégration dans le Modèle :
- Adapter le modèle de processus en fonction des réponses pour refléter la réalité opérationnelle.
- Utiliser les réponses pour prioriser les modifications du processus et planifier des interventions.
4. Documenter complètement les activités.
Une documentation exhaustive des processus et des activités est nécessaire pour capturer avec précision l’état actuel des opérations au sein d’une entreprise.
Cela sert de fondement à toute initiative d’amélioration des processus en fournissant une vue détaillée des actions, responsabilités, et flux de travail existants.
a) Quels sont les bénéfices d’une documentation détaillée ?
- 1️⃣ Une transparence totale : ici, chaque étape du processus est clairement définie et documentée, ce qui réduit les ambiguïtés et aligne toutes les parties prenantes.
- 2️⃣ L’identification des inefficacités : elle permet d’isoler les goulots d’étranglement, les redondances ou les étapes inutiles qui peuvent être optimisées ou éliminées.
- 3️⃣ Facilitation de la formation et de l’intégration : une documentation bien établie aide à former les nouveaux employés et à intégrer rapidement les parties prenantes externes.
b) Voici un exemple pratique.
Prenons l’exemple d’une entreprise de fabrication qui souhaite optimiser son processus de production.
Documentation des activités :
- 1️⃣ Réception des matières premières : description précise des procédures de réception, y compris les contrôles de qualité et le stockage.
- 2️⃣ L’assemblage : détails sur les différentes étapes d’assemblage, les machines utilisées, et les normes de sécurité.
- 3️⃣ Le contrôle de qualité : protocoles de vérification de la qualité des produits finis et gestion des retours.
- 4️⃣ L’expédition : procédures d’emballage, de documentation des envois et de coordination avec les transporteurs.
c) Mise en application.
- Utilisation de logiciels de BPM : utiliser des outils spécialisés comme Pickaform pour cartographier et documenter les processus. Cet outil peut aider à visualiser le flux des opérations et à simuler des changements pour prévoir les impacts potentiels des ajustements proposés.
- Révisions régulières : mettre en place un calendrier de révision pour s’assurer que la documentation reste à jour avec les pratiques opérationnelles actuelles.
- Partage et collaboration :
- Intranet de l’entreprise : mettre la documentation à disposition sur l’intranet pour faciliter l’accès et la consultation par tous les employés.
- Sessions de Feedback : organiser des réunions régulières avec les équipes pour discuter de la documentation et recueillir des commentaires pour l’amélioration continue.
5. Encourager la collaboration active.
Une collaboration active de tous les acteurs métiers est essentielle pour le succès de la modélisation des processus.
Impliquer ceux qui connaissent le mieux les processus au quotidien permettent d’obtenir une vue exhaustive et précise, essentielle pour construire des modèles réalistes et applicables.
a) Avantages de la collaboration active.
- Une précision optimisée : les retours des utilisateurs quotidiens des processus aident à capter les détails fins souvent omis dans les descriptions haut-niveau.
- Une adoption améliorée : les employés sont plus enclins à adopter des changements qu’ils ont aidé à concevoir.
- Une innovation stimulée : les discussions ouvertes peuvent générer des idées innovantes pour améliorer les processus.
b) Stratégies pour encourager la collaboration.
- Ateliers de travail :
- Organiser des sessions de brainstorming avec les employés pour explorer les points de douleur et les opportunités d’amélioration.
- Utiliser des techniques de facilitation pour encourager la participation de tous.
- Outils collaboratifs :
- Déployer des plateformes de collaboration où les employés peuvent facilement documenter, commenter, et suivre les modifications des processus.
- Offrir des formations sur l’utilisation de ces outils pour assurer une participation efficace.
- Feedback continu :
- Mettre en place un système de feedback continu où les employés peuvent soumettre leurs suggestions ou préoccupations à tout moment.
- Assurer que chaque suggestion est prise en compte et répondue, même si elle n’est pas immédiatement mise en œuvre.
c) Exemples Pratiques
- 1️⃣ Cas d’une entreprise de production :
- Les techniciens de production participent à la refonte du processus d’assemblage pour réduire le gaspillage de matériel.
- Des réunions hebdomadaires sont organisées pour discuter des avancements et ajuster les processus en fonction des observations sur le terrain.
- 2️⃣ Cas d’un service client :
- Les représentants du service client contribuent à la modélisation du processus de gestion des réclamations pour améliorer la satisfaction client.
- Un tableau de bord interactif est utilisé pour tracer les suggestions et les changements apportés au processus, garantissant la transparence et la reconnaissance des contributions.
6. Prioriser la phase de vérification.
La vérification est une étape à ne pas négliger dans la modélisation des processus métiers afin de garantir que les modèles développés sont non seulement précis mais aussi pleinement fonctionnels avant leur déploiement.
Cette phase permet d’identifier et de corriger les erreurs qui pourraient compromettre l’efficacité des processus.
a) Stratégies pour une vérification efficace.
- Planification de la vérification :
- Définir clairement les objectifs de vérification alignés sur les attentes du projet.
- Établir des critères de réussite spécifiques pour chaque élément du processus.
- Mise en oeuvre de la vérification :
- Utiliser des simulations pour tester les processus dans divers scénarios et conditions.
- Organiser des revues de processus avec des parties prenantes pour recueillir des retours et valider la fonctionnalité.
- Révision et ajustement :
- Analyser les résultats des tests pour identifier les défaillances ou les améliorations nécessaires.
- Modifier les modèles de processus en fonction des feedbacks et des données collectées durant les tests.
b) Exemples pratiques.
- 1️⃣ Cas d’une entreprise manufacturière :
- Simulation de production : test des nouveaux processus de montage pour identifier les goulots d’étranglement avant la mise en œuvre.
- Réunions de revue : sessions hebdomadaires avec les équipes de production pour discuter de l’efficacité des processus simulés et apporter des ajustements en temps réel.
- 2️⃣ Cas d’un service client :
- Tests de réponse : simulation de demandes et de scénarios de service client pour vérifier les temps de réponse et la satisfaction client.
- Audit continu : suivi continu après l’implémentation pour s’assurer que le processus fonctionne comme prévu et pour l’ajuster si nécessaire.
c) Voici quelques avantages de prioriser la vérification.
- La réduction des risques : minimise le risque d’échecs opérationnels qui pourraient affecter la performance de l’entreprise.
- L’optimisation des ressources : assure que les ressources sont utilisées efficacement, évitant le gaspillage dû à des erreurs non détectées.
- L’amélioration continue : permet une amélioration continue des processus grâce à l’apprentissage tiré des phases de test et de correction.
5) Comment Pickaform peut vous aider dans votre projet ?
Dans un projet de modélisation des processus, l’intégration de Pickaform peut apporter une contribution significative en permettant une gestion plus agile et plus précise des processus métier.
Voici comment Pickaform peut renforcer et optimiser la modélisation des processus dans votre entreprise :
a) La définition des objectifs et des KPIs :
Pickaform permet de définir clairement les objectifs et d’intégrer les indicateurs clés de performance (KPIs) directement dans des formulaires personnalisés.
Cela facilite la collecte de données pertinentes et le suivi continu des performances, alignant ainsi les efforts de modélisation avec les objectifs stratégiques de l’entreprise.
b) La création de tableaux de bord intégrés :
La plateforme offre la possibilité de créer des tableaux de bord dynamiques qui visualisent les performances en temps réel à différents niveaux de l’organisation.
Cela aide les décideurs à surveiller l’efficacité des processus et à identifier rapidement les zones nécessitant des améliorations.
c) La gestion et suivi des performances individuelles et d’équipe :
Avec Pickaform, il est possible de configurer des suivis personnalisés pour les performances individuelles et d’équipe, ce qui est crucial pour s’assurer que tous les membres contribuent efficacement à la réalisation des objectifs.
d) Le pilotage par différents types :
Pickaform est adaptable à divers types de pilotage tels que le travail restant, les exigences, la valeur acquise, et le reste-à-faire.
Sa flexibilité et ses fonctionnalités personnalisables permettent de soutenir diverses méthodologies de pilotage, rendant l’outil extrêmement pertinent pour des contextes variés.
e) L’analyse des performances :
L’outil permet une analyse détaillée des performances grâce à des formulaires et à un suivi des workflows.
Les données recueillies sont utilisées pour identifier les tendances et les domaines d’amélioration, facilitant ainsi l’optimisation continue des processus.
f) L’engagement des collaborateurs :
La convivialité de l’interface de Pickaform encourage une participation active des collaborateurs dans le processus de suivi des performances.
Cela favorise une culture d’amélioration continue et renforce l’engagement des équipes.
g) La flexibilité et l’adaptation :
En tant que plateforme no-code, Pickaform offre une grande flexibilité et permet des mises à jour rapides des objectifs, des KPIs et des workflows en réponse à l’évolution des besoins de l’entreprise.
En résumé, Pickaform est un outil puissant pour améliorer la modélisation des processus métier qui offre une plateforme intégrée pour définir, suivre et analyser les performances tout en engageant activement tous les acteurs de l’entreprise.
Cette intégration permet non seulement d’éviter les erreurs communes en modélisation des processus, mais aussi de renforcer l’efficacité opérationnelle et stratégique des entreprises dans un environnement compétitif et en rapide évolution.
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6) Conclusion.
Nous avons exploré ensemble les erreurs classiques en modélisation des processus et les meilleures pratiques pour les éviter.
En adoptant une méthodologie structurée, en définissant des objectifs clairs, en préparant des questions ciblées, en documentant complètement les activités, en encourageant une collaboration active, et en priorisant la phase de vérification, vous pouvez maximiser l’efficacité de vos processus métiers.
La modélisation des processus ne se résume pas à une série de tâches techniques ; elle est au cœur de la transformation stratégique de toute entreprise cherchant à optimiser ses opérations.
Une approche réfléchie et méthodique peut transformer des initiatives potentiellement stériles en véritables leviers de performance et de satisfaction client.
Pour approfondir votre compréhension et votre maîtrise de la modélisation des processus, je vous invite à explorer d’autres ressources disponibles sur notre site.
Que ce soit pour approfondir vos connaissances sur des outils spécifiques ou découvrir des études de cas détaillées, nous avons une multitude de contenus pour vous guider.
Avez-vous déjà rencontré des défis similaires dans vos projets de modélisation des processus ?
Quelles stratégies avez-vous trouvées les plus efficaces pour surmonter ces obstacles ?
Foire aux questions
1) Quels sont les 3 types de processus ?
Dans le domaine de la gestion des processus métier, on distingue généralement trois catégories principales :
les processus opérationnels, qui se concentrent sur l’exécution des tâches essentielles à la création de la valeur principale de l’entreprise ;
les processus de gestion, qui visent à coordonner et à optimiser les opérations de l’entreprise ;
et les processus de support, qui fournissent les ressources et les services nécessaires pour soutenir les processus opérationnels et de gestion. Ces classifications aident les organisations à structurer efficacement leurs activités et à améliorer leur efficacité globale.
2) Comment modéliser une situation ?
Pour modéliser une situation, il est essentiel de suivre une démarche structurée : commencez par identifier les éléments clés du scénario, définissez les objectifs du modèle, et utilisez des outils adaptés comme les diagrammes de flux pour cartographier visuellement le processus. Cette approche permet une compréhension claire et une meilleure gestion des processus d’affaires.